Inktober 2023 : Pattern

novembre 02, 2023 Jessica Paradis 0 Comments


Cela avait beau être ma dixième participation au Inktober, il y avait un peu le stress au début du défi (= Est-ce que cela va bien rendre ? Est-ce que cela va plaire ?). Alors que c'est toujours très challengeant et enrichissant comme expérience. 

Après le folklore français, les acteurs touristiques et les cartes illustrées, le thème de cette année était le pattern. Vous savez ces images ou motifs que vous pouvez répéter à l'infini. Cela aura été un véritable challenge, avec des réussites et quelques loupés (comme chaque année, mais difficile d'être au top 31 jours de suite, surtout en plein marathon et en essayant d'aller vite pour continuer son activité à côté).

Et parce qu'on ne me refait pas, tout le long du mois j'ai mis en avant des territoires/des cultures/le patrimoine, etc.

Les commentaires que j'ai pu recevoir, tous réseaux confondus, m'ont fait extrêmement plaisir et je suis heureuse de voir que certaines personnes me suivent depuis des années et m'encouragent peu importe les thématiques de mes challenges. Alors merci beaucoup !

Avant de vous laisser découvrir la production de cette année, pensez à m'indiquer en commentaire quels ont été vos 5 dessins préférés. Découvrez mon propre top 5 en sélectionnant le texte ci-dessous :

1 - Raclette
2 - Madagascar
3 - Champignon
4 - Londres
5 - Lyon


Pour (re)découvrir mes participations précédentes, cliquez sur l'année souhaitée :
édition 2022, 2021, 202020192018201720162015 et 2014 !

___

JOUR 1. MONTGOLFIERE

Pour avoir habité quelques années dans le Lot, ce premier pattern m’évoque les Montgolfiades de Rocamadour. Mais les lieux dont le ciel se décorent de ballons sont multiples. Par exemple, le territoire de Belfort ou Marmande organise tous deux un championnat de France de Montgolfières.


JOUR 2. ALSACE


🥨 Que l’Alsace semble belle !
Avec ces façades colorées et ses jolies maisons, il y a de quoi régaler tout amateur de patrimoine architectural.
Si je n'ai pas pu m'y rendre l'an dernier comme cela était envisagé un temps, la région continue de me faire de l'œil. Alors je profite du Inktober pour valoriser ces trésors, en attendant de pouvoir les voir en vrai.


JOUR 3. NEW YORK

Contrairement aux années précédentes où je dédiais le Inktober seulement aux richesses de notre pays, j'ai eu envie de m'autoriser un peu plus de fantaisie cette année, en dépassant les frontières.


JOUR 4. TOUR DE FRANCE


La plus ancienne compétition cycliste du monde est française. 🚲
Que l’on soit adepte ou non au sport, je pense que nous avons tous entendu parler du tour de France.  Il s’agit de mon sujet du jour.

👉 Ce que je souhaitais démontrer avec cette série de pattern, c’est aussi son potentiel en terme de communication. Imaginez les affiches / visuels de supports de communications (déclinables en goodies) que l’on pourrait faire avec ça !

S’il s’agit ici d’un aperçu totalement fictif, je serais ravie d’exercer ce genre de travail pour de réels événements (si vous connaissez quelqu’un qui connaît quelqu’un, n’hésitez pas à lui parler de mon intérêt pour le tourisme / la patrimoine / la culture 😉).


JOUR 5. LA REUNION 974


S'il y a une chose sur laquelle j'aimerais m'améliorer, ce sont les illustrations de nourriture. Il faut dire que c'est quelque chose que j'ai peu représenté jusqu'ici.
Bien qu'envisagé un temps, je ne me sentais pas de faire un Inktober entier de "spécialités culinaires de nos régions", (peut-être un jour). A défaut, aujourd'hui je me suis lancé un petit challenge en représentant des aliments typique de l'île de la Réunion. Bouchon, bière dodo, samoussa, letchi… cela vous fait-il envie ?

Ayant grandi en partie sur l’île, j’ai connu tout cela et si je ne devais en garder qu’un seul ce serait les américains, ces sandwichs que je dégustais en famille ou entre amis sur le front de mer, à Saint-Pierre. Miam miam. 😋

Mais quelle galère de les dessiner, tout comme les bouchons (= bouchées de viande cuite à la vapeur). Et j'ai abandonné le rougail saucisse, j'avoue 😅


JOUR 6. TOULOUSE


Pour le dessin du jour, j'ai repris le style graphique du Inktober 31 de l'an dernier consacré à Toulouse. Cette fois-ci, pour faire un pattern.


JOUR 7. ESPECES ETEINTES

🔎 Quel est le point commun entre le Dodo, le Huia dimorphe, le Lophopsittacus mauritianus et le Moho apicalis ?
… Outre que ce sont des oiseaux ? 🕊

👉 Il s'agit d'espèces éteintes.
Nous rappelant par la même occasion que notre faune n'est pas immortelle.

Pour le style graphique du jour, j’ai conscience que c’est plus osé et moins accessible.
Je profite du Inktober pour tester de nouvelles choses et espère que cela plaira à quelques-uns d’entre vous. Ici c'est un effet crayonné, comme pour montrer de les créatures représentées sont presque effacées de nos mémoires.


JOUR 8. BELGIQUE


Et si nous passions la frontière pour rendre visite à nos voisins belges. Bande dessinée, bière, gaufre, Manneken Pis, chocolat… (c'est maintenant que je poste cette publication, que je réalise que j'ai oublié les frites ! 🙀 Sacrilège !)


JOUR 9. OENOTOURISME


Il y a deux ans, je vous racontais comment j'avais découvert l'oenotourisme (= forme de tourisme qui se concentre sur la découverte des régions viticoles et du vin) grâce à Marine Cessou de Avinoe 🍷.

On refait une mise en lumière du milieu, mais avec une version pattern puisque c’est la thématique de l’année (là où il y a deux ans, je mettais en avant les acteurs touristiques => Marine propose diverses formations pour renforcer et développer l'offre oenotouristique des vigneron(ne)s, producteurs, responsables de cave coopérative, etc.).


JOUR 10. PONTS DE FRANCE


🧱 Isaac Newton disait que l'homme construisait trop de murs et pas assez de ponts.

Alors on va dédier une illustration du Inktober 2023 à quelques-uns de ces ponts et viaducs. Car il faut dire que la France regorge de ces ouvrages architecturaux. Et il y a en a pour tous les goûts : d'époques et de styles différents.

Je ne me suis concentrée que sur une micro sélection, à savoir le Viaduc de Millau, le Pont du Gard, le pont Valentré, le Viaduc de Garabit, le Pont Jacques Chaban Delmas…


JOUR 11. ANIMAUX DE RUSSIE


Aujourd’hui, je vous propose un pattern inspiré de la Russie avec quelques animaux endémiques du pays : la fameux et majestueux tigre de Sibérie, une bernache à cou roux, ainsi qu’un curieux golomianka, un petit poisson transparent.

Et pour compléter le tout, j’ai rajouté une Lys tigré (ou Lílium lancifólium), une plante rare mais que je trouve magnifique !

JOUR 12. FETE DE BAYONNE


Je n'ai jamais assisté aux fêtes de Bayonne, dans le Pays basque ; mais si tout le monde est bien habillé tout de blanc vêtu avec un foulard rouge autour du cou, ça doit être sacrément stylé ! 🤩

Vous l'aurez deviné, c'est avec cette image des fêtes de Bayonne que j'ai imaginé mon illustration du jour.

🤞 Et peut-être qu’un jour je pourrais travailler sur l’affiche d’un événement culturel ! Je croise les doigts et profite du Inktober pour approfondir mon portfolio avec des exemples fictifs, qui me permettront de rendre tout cela réel.


JOUR 13. RANDONNEE


Un de mes passe-temps favoris : la randonnée !
(et accessoirement la montagne 🏔)

Si un jour, je pouvais travailler sur la mise en valeur d'une randonnée, j'en serais ravie !
Pour ce qui est de l'utilisation du pattern avec la thématique du jour, je l'imagine bien sur une couverture de livre (dédiée à une randonnée par exemple / guide du randonneur).


JOUR 14. JEUX OLYMPIQUES 2024


Lorsque j'ai demandé aux personnes qui me suivent sur Instagram quel sujet pourrait être abordé durant cette série de "Pattern", deux personnes m'ont parlé des jeux olympiques 2024 qui se dérouleront dans notre pays.

Alors, voici une proposition de ma part, tout en couleur et dynamisme !


JOUR 15. EVEREST


Avec le dessin du jour, je sors clairement de ma zone de confort.

Représenter un paysage "infini" n'est pas un exercice facile, mais il fallait bien que j'essaye avant la fin du mois. 🙃
...En espérant que je ne vous perdrais pas tous au passage. 🙈

Je trouve qu'il y a quelque chose de fascinant dans les montagnes. 🏔Notamment l'Everest. Et c'est en regardant des films et/ou reportages sur le sujet, que j'ai découvert ces "guirlandes en tissu colorés" flottant au gré du vent. Très esthétiques, il s'avère qu'il s'agit de drapeaux de prière tibétains.
Mon dessin est totalement inspirée de cette culture.

En rédigeant ce message, j'ai appris que chacune des cinq couleurs représentent des éléments.


💙 le bleu - le ciel et l’espace
🤍 le blanc - l’air et le vent
❤ le rouge - le feu
💚 le vert - l’eau
💛 le jaune - la terre


JOUR 16. RACLETTE


Illustration gourmande aujourd'hui !
Les jours se rafraichissant enfin, peut-on dire que la saison des raclettes a démarré ?

J’ai commencé mon illustration en voulant mettre en valeur la gastronomie de la Haute-Savoie et finalement ça devient une image totale raclette !
Mais vu qu’on associe ce plat à la région, je n’en suis pas mécontente.


JOUR 17. MADAGASCAR


Les animaux de Madagascar sont à l’honneur aujourd’hui.
Principalement avec des créatures endémiques comme la huppe de Madagascar (oiseau incroyablement canon), deux espèces de lémurien, le fossa (félin et plus gros mammifère carnivore du pays), le caméléon panthère et le phelsuma (alias le gecko / lézard).

A cela, j’ai rajouté un Zébu (bovidé à bosse), qui bien que non endémique reste un animal très présent sur le territoire.


JOUR 18. CHAMPIGNONS


Je me souviens des balades en forêt dans ma région natale, avec mes parents et ma sœur dans les bois, en quête des champignons.

Je chéris ces souvenirs d'enfance, même si, gustativement, je ne suis pas une adepte de ce type d’aliments. D’ailleurs, lorsque la saison s'y prêtait, à défaut de ramasser des champignons, je revenais avec un petit panier de myrtilles.

Mais pour ce dessin-ci on va se concentrer sur les champignons.


JOUR 19. BORDEAUX


Après Toulouse, voici une illustration mettant en avant Bordeaux, en Nouvelle-Aquitaine !


JOUR 20. BRETAGNE


La Bretagne, indéniable terre du « phare ouest ».
J’ignore s’il est coutume de surnommer ce coin de France ainsi, mais j’ai été totalement séduite lorsque je suis tombée sur cette appellation sur internet. C’était décidé : mon inktober du jour commencerait ainsi !

A ce qu’on dit, les côtes bretonnes présentent une des plus grandes concentrations de phares au monde. J’ai donc abandonné l’idée de dessiner du caramel au beurre salé (ma passion !), des crêpes ou encore un Kouign-Amann pour représenter la Bretagne…J’allais plutôt mettre en avant ces bâtiments qui guident les marins depuis des siècles.

Pour les plus curieux, voici la petite sélection du jour :
- Phare de Pontusval
- Phare des Pierres Noires
- Phare des Poulains
- Phare de Ploumanac’h
- Phare de Bodic


JOUR 21. SPORTS D'HIVER

⛄ Plutôt luge, ski ou snowboard ?

JOUR 22. LONDRES


Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi, mais Londres m'a totalement séduite ! Et ce, dès mon premier voyage là-bas.

J’en ai aimé l’ambiance, l’architecture, l’histoire royale… Bref, il s’agit d’une de mes villes favorites.
Pour la peine, cela méritait bien un pattern.

JOUR 23. PARIS


On peut l'aimer ou la détester (ou aimer la détester)...
Mais ne trouvez-vous pas qu'architecturalement, Paris est une pépite ?



JOUR 24. BOURGOGNE

En démarrant la dernière semaine de la saison du Inktober saison pattern, vous reprendrez bien un peu de spécialités culinaires de Bourgogne ?


JOUR 25. LYON


Lyon, que j'ai eu l'opportunité de visiter par deux fois, à l'occasion de la célèbre fête des lumières. 🤩 Un spectacle numérique de toute beauté que je recommande à tous !


JOUR 26. CARNAVAL DE VENISE


Place au carnaval... !
Mais où donc ?
Les possibilités étaient multiples : carnaval de la Nouvelle-Orléans, carnaval rhénan, carnaval de Rio...

Mais aujourd'hui, c'est Venise qui est mise à l'honneur.


JOUR 27. VANCOUVER


Cet été, j'ai visité une partie de la Colombie-Britannique au Canada. 🐻

Je voulais rendre un hommage à ce voyage dans cette série Inktober et cela est maintenant fait avec une mise en avant de Vancouver. 🙂


JOUR 28. COUPE DU MONDE DE RUGBY


Pattern inspiré de la finale de la coupe du monde de Rugby opposant la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud.

JOUR 29. CHAPEAUX DE CAUSSADE


Place à l'artisanat !
Mettre en avant un savoir-faire de nos régions était sur ma liste de thème à illustrer.

Il m'aura finalement fallu attendre la quasi fin du mois pour m'y pencher et vous proposer ce pattern autour de la chapellerie ! Mais le voici enfin, inspiré des chapeaux de Caussade du Tarn-et-Garonne.

JOUR 30. MARSEILLE

Avant-dernière illustration issue du Inktober 2023. Bonjour Marseille ! 💙
Je l'avais déjà dis l'an dernier, mais vraiment... parmi les lieux emblématiques de la ville, il y a de sacrés pépites !


JOUR 31. BETTERAVES GRIMACANTES

🍬 Pour ce 31 octobre, nous célébrons Halloween. Mais là, vous vous demandez peut-être où sont les citrouilles ? C'est que je vous emmène en Lorraine, où nous célébrons Rommelbootzennaat, alias la nuit des betteraves grimaçantes.

Car oui, en cherchant une culture locale autour d'Halloween, j'ai appris qu'avant les citrouilles, c'était ce légume qu'on retrouvait les soirs d'Halloween ! Alors je vous partage l'information si vous ne la connaissiez pas.

0 commentaires:

Vancouver, Seattle et Whistler

juillet 31, 2023 Jessica Paradis 0 Comments









Initialement envisagé pour 2020, la découverte de la Colombie-Britannique au Canada (avec un passage rapide aux Etats-Unis) se sera faite désirer. Une épidémie mondiale et quelques mesures sanitaires restrictives plus tard, le voyage a enfin pu avoir lieu ! 

Réalisé entre fin juin et mi-juillet 2023, je reviens sur l’itinéraire qui a été le mien et agrémente le tout de croquis réalisés sur place. 


➡ VANCOUVER


Ce voyage a débuté par Vancouver, la plus grande-ville de Colombie-Britannique. Réputée pour sa qualité de vie, elle mêle avec élégance, tours gigantesques, proximité avec l'océan, diversité-culturelles et espaces verts. On s’y sent bien et c’est avec plaisir qu’on s’y balade. 

Néanmoins, derrière la beauté des buildings, Vancouver reste une ville de contraste où on côtoie l’extrême pauvreté, notamment avec l’omniprésence de drogués (avec le Fentanyl, surnommé la drogue du zombie…) dans les rues. Bien que non dérangeant (je n’ai jamais été embêté), cela reste perturbant et il me semble important de le signaler.


Jardin Botanique de VanDusen

Pour ma première journée de vadrouille, j’ai rejoint le sud de la ville à pied depuis le centre-ville de Vancouver. Vous me direz, quelle idée folle ! Mais cela m’a permis découvrir une autre facette de Vancouver, plus résidentielle et loin des quartiers ultra-touristiques. Le prestigieux quartier de Shaughnessy s’est avéré être une belle découverte. 

A mon arrivée, au jardin botanique du VanDusan, j’ai été admirative par la capacité qu’avait la ville à faire exister d’aussi grands espaces verts au cœur même de la métropole (et ce ne sera que la première découverte de ce style). 

Au cours de ma balade, j’ai croisé deux totems réalisés par Earl Muldoe, Brian Muldoe, et Arthur Sterritt, des membres du peuple autochtone du Canada. Le sujet de mon premier croquis était tout trouvé ! 

 

En rédigeant cet article, j’ai découvert le folklore local et en grande amatrice je ne résiste pas à l’envie de vous le partager (en espérant ne pas faire d’erreur).


-  Le poteau à gauche s'appelle "The Mosquito People" (« Les moustiques » ou « le peuple des moustiques », je ne sais pas trop) et expliquerait l'origine des moustiques. Ces derniers seraient issus des cendres du bûcher funéraire de Baboudina (en haut), le chef du peuple des moustiques « suceurs de sang ». Ce dernier aurait été tué par une jeune femme (au milieu) pour sauver son bébé (dans ses bras) et son mari (en bas). 

 

-  À droite "Al of the Gispudwada" met en avant l’histoire d’un chasseur transformé en ours et condamné à vivre auprès d’autres mammifères pendant un certain temps. Lorsqu'il serait revenu auprès de son peuple, un vieux guérisseur l'aurait aidé à redevenir humain. 

Je crois comprendre que le personnage en bas représente l’homme-ours avant de retrouver sa forme humaine (il a une tête humaine dans les mains mais on ne le voit pas bien sur mon croquis). Le haut du totem représente le guérisseur qui tient l’homme-ours pendant sa transformation.


Cette première balade aura donc été une réussite. 

Le Parc Queen Elizabeth semblait être la suite logique, à une quinzaine de minutes de marche (attention ça monte). 

Peut-être ai-je été malchanceuse (horizon un peu brumeux, herbe à moitié cramé, foule de personnes sur place…), mais le point de vue qui culmine le lieu n’a pas été aussi beau que ce que j’avais vu sur internet. Je déciderais donc de poursuivre mon chemin sans trop m’attarder. 

Bien qu’initialement non prévu au programme, la curiosité m’a mené jusqu’à l’unique cimetière de Vancouver. Si en soit, ce n’est pas un lieu touristique, cet espace de 43 hectares est superbement bien aménagé et mérite le coup d’œil... Là où l’ambiance de nos cimetières en France est parfois un peu lugubre, j’ai trouvé cet espace calme et paisible. Et  anecdote découverte en rédigeant cet article, ce cimetière a servi de décor dans la série de Once Upon a Time (le cimetière dans les Enfers).

Après toutes ces découvertes à pieds et ces 15 km parcourus depuis la matinée, c’est en bus et en métro que j’ai rejoint mon logement pour me reposer.


Stanley Park 

Parfois comparé au Central Park de New-York, le Stanley Park est le poumon vert de Vancouver. Ce bout de forêt, au bord de l’Océan y est si important (404,9 hectares), que j’ai d’abord opté pour le vélo pour emprunter la promenade qui longe le front de mer. J’ai particulièrement aimé la vue qu’on pouvait avoir des buildings de Vancouver (voir mon croquis). 

Les sentiers étant nombreux, il est également possible d’en découvrir l’intérieur (à pied cette fois-ci pour moi). Notamment le Beaver Lake, mais qui s’est avéré assez décevant, à mon goût. Certes la nature y est proéminente et les nénuphars nombreux, mais je lui accorderais plus l’apparence d’un marécage plutôt que celui d’un lac. Néanmoins le chemin pour arriver reste sympa, notamment le Stanley Park Rose Garden, avec ces jolies fleurs.


Vancouver Lookout 

 Un incontournable par beau temps !

Le Vancouver Lookout vaut vraiment son prix (seulement une dizaine de dollars en réservant sur leur site internet). Grâce à un ascenseur vitré on rejoint la plateforme d’observation 168 mètres plus haut, qui offre une vue à 360 degrés. Il est possible d’en savoir plus sur la ville et ses bâtiments grâce à l’audio guide disponible gratuitement (français disponible). Cela vaut le coup d’avoir des écouteurs sur soit. Bref, un lieu que je recommande fortement !

Et quitte à être dans le coin, le Gastown Steam Clock, une horloge de style ancien qui fonctionne à la vapeur et qui siffle pour indiquer l'heure tous les quarts d’heure, est à deux pas de là. 


La Seaside Greenway en trottinette

La Colombie-Britannique est vraiment bien aménagée pour les cyclistes. J’avais d’ailleurs lu que Vancouver possédait le plus long chemin riverain ininterrompu au monde : Le Seaside Greenway (incluant d’ailleurs la digue du parc Stanley). Optant cette fois-ci pour la trottinette électronique (une première pour moi !), j’ai décidé d’en découvrir une partie !

 


Le départ se fait au départ de Coal Harbour, non loin de la Canada Place. Sur ma route, j’ai d’abord croisé le Digital Orca, une sculpture réalisée en 2009 par Douglas Coupland. Avec ses cubes blancs et noirs, elle me rappelait les œuvres pixellisées qu’on peut créer sur le jeu Minecraft par exemple. Bien que pas totalement satisfaite du résultat final, voici un croquis réalisé sur place.

Évitant le Stanley Park, j’ai ensuite longé le Lost Lagoon avant de reprendre la Seaside Greenway qui me permis d’admirer English Bay, l’étrange bâtiment du Science World, divers parcs de False Creek, une drôle sculpture « Gate to the North-West Passage »… jusqu’à Kitsilano Beach, où je me poserais avant de faire demi-tour. Avec tout le long, diverses pauses croquis m’ont permis d’immortaliser cette longue balade de 26 km aller-retour.


 


Le retour a cependant été plus sportif. N’ayant plus de batterie, il a fallu pousser la trottinette sur les 7,5 derniers km. Je peux vous dire que mes jambes l’ont bien senties, mais je ne regrette pas un instant cette expédition !


Lynn Canyon 

Situé au nord de la ville, le parc du canyon Lynn dispose de nombreuses pistes de randonnée et est particulièrement connu pour son pont suspendu. Contrairement à celui de Capilano, dans la même région (que je n'ai personnellement pas testé) ce premier parc est accessible gratuitement. Après avoir comparé divers avis sur ces deux lieux, mon choix s’est donc porté sur lui.

Là-bas, j’y ai croisé pour la première fois un panneau alertant sur la présence d’ours et encourageant la population à être équipée en cas de rencontre (ce que je n’étais pas, sur l’instant). Si j’étais au courant de leurs présences en Colombie-Britannique, cela a rendu cette possibilité tangible. Bien qu’un peu stressée, la foule sur place m’a rassuré et m’a auto-persuadé que je n’en croiserais pas ce jour-là (spoiler alerte : j’avais raison).

Le pont suspendu s’est avéré tout proche du départ. Une fois passé, j’ai emprunté un joli sentier sous les bois qui mène jusqu’au « Twin Falls Bridge », un peu plus bas. C’est à proximité de celui-ci que je me suis arrêtée pour dessiner la nature.


Si ce jour là, j’ai opté pour une boucle assez courte et simple (1,5 km pour 65 m de dénivelé), il est tout à fait possible de se balader dans ses sentiers bien plus longtemps. Peut-être pour une prochaine fois ?! Après tout, c’était bien sympathique.


Deer Lake

Burnaby est à l’est de Vancouver et j’avais repéré deux grands espaces verts sur la carte (Burbaby Lake Regional Park et Deer Lake Park). Pensant y passer l’après-midi à vagabonder, il s’est avéré au final que j’avais mal préparé mon itinéraire ; les distances à parcourir étant bien plus importantes que ce que j’avais imaginé. 

Conclusion : je n’arriverais qu’au Deer Lake Park, après moultes péripéties. Je m’y suis quand même posé et ai pris le temps d’en faire un croquis. Je ne sais pas trop quoi en penser d’ailleurs, ignorant si je déteste le rendu ou si la technique du crayon de couleurs mérite d’être développé. Mais il a le mérite d’exister.

En reprenant le métro au retour, j’ai été surprise d’apercevoir depuis la rame, une « super » montagne, tout de blanc vêtue. Après quelques recherches, je crois qu’il s’agit du mont Baker puisque ce volcan est normalement visible depuis Vancouver. Et bien, c’est impressionnant et fascinant ! Vraiment !


➡ SEATTLE


Comme je l'annonçais en début d'article, je me suis rendue quelques jours à Seattle, aux États-Unis. Malheureusement, j’ai été malade (victime de la clim) une partie du séjour et je n’ai pas toujours eu la foi de sortir le matériel de dessin. Ma production sera bien plus moindre pour cette partie du voyage.


Aquarium de Seattle

 

Si vous avez joué au second volet de la saga The Last of Us, vous savez que le scénario se déroule en partie à Seattle, notamment dans l’aquarium de Seattle. Alors je dois l’avouer, si je m’y suis rendue, c’est en grande partie parce que je voulais voir s’il y avait des similitudes entre le jeu et la réalité. Et si vous voulez savoir : j’y ai reconnu une pièce particulièrement (celle que j’ai choisi de représenter sur mon croquis), mais pour le reste, je n’ai pas toujours fais le lien, mais peut-être est-ce dû au fait que mes souvenirs du jeu remontent à trois ans.

Pour le reste, bien que sympa, l’aquarium de Seattle n’en est pas pour autant un incontournable. Et les aquariums de France que j’ai pu faire dernièrement n’ont rien à lui envier.


Fremont Troll

 

Ayant regardé toute la série Once Upon a Time, observer de mes propres yeux le Fremont Troll (cette structure géante) était un joli clin d'œil à la dernière saison, où il apparait. 

Le croquis souvenir était obligatoire, car c'est une structure assez unique !


Museum of History & Industry / Lake Union

J’étais à Seattle pour le 4 Juillet, soit la fête nationale des Etats-Unis. 

Pour pouvoir assister au feu d’artifice tiré depuis le Lake Union, j’ai patienté des heures au bord de l’eau. J’ai eu tout le loisir de réaliser ce premier croquis du Museum of History & Industry qui me faisait face, ainsi que diverses esquisses des personnes qui m’entouraient.



Space Needle

Très certainement un incontournable si l’on passe dans la plus grande ville de Washington. Cette tour futuriste est d’ailleurs un des symboles de la ville. Mais dans la mesure où je n’ai pas particulièrement aimé l’architecture de la ville, j’ai bien vite fait le tour du point de vue. Il reste intéressant de descendre d’un niveau (vous avez accès à deux étages) pour remarquer que le sol en verre tourne sous nos pieds !

Malgré tout, j’aurais pu et dû faire un croquis de la tour, je vous le confesse. Mais l’occasion ne s’est pas présentée sur le moment et malheureusement à cette période du séjour, j'étais malade. J’ai préféré aller me reposer au lieu de me rendre à un autre point de vue, qui m’aurait certainement permis d’immortaliser la tour sur mon carnet.


Chihuly Garden and Glass

Le travail de l’artiste de verre, Dale Chihuly y est exposé et même si je ne suis pas cliente de toutes ses œuvres, je lui reconnais une démarche artistique inédite, originale et forte intéressante. Cela vaut le coup de s’y rendre, si vous êtes une personne un peu intéressée ou curieuse par l’art contemporain et l’art abstrait. 


Museum of Pop Culture

Déjà, rien que la forme du bâtiment est une œuvre en soit. La patte et travail de l’architecte Frank Gehry ne m’était pas inconnu, puisque j’avais pu le découvrir lors de mes études en arts appliqués, notamment avec un voyage scolaire au musée Guggenheim à Bilbao.

L’intérieur du musée s’est avéré tout aussi intéressant ! Avec ces collections de Rock 'n' roll, Jimi Hendrix, science-fiction, je ne m’y suis pas ennuyée une seule seconde. Moi qui n’avais pas d’attente, j’en suis ressortie ravie et le recommande !


➡  WHITLER


Après ces quelques jours aux USA, retour en Colombie-Britannique, plus précisément à Whistler, une ville situé au nord de Vancouver et qui est réputée comme étant l'une des plus grandes stations de ski d'Amérique du Nord. Mais même en plein été, cette ville s’est avérée pleine d’intérêts. Il s’agit de mon coup de cœur du séjour.


Whistler


 

J’ai été sous le charme de Whistler dès le début. 

Dès qu’on entre dans la ville, on peut voir un Inukshuk, une structure faite d’empilement de pierres et qui est emblématique de la région. Emblème des Jeux olympiques d'hiver de 2010, s’étant déroulé sur place, je découvrirais que plusieurs clins d’œil à cette ancienne compétition sportive sont encore présents dans la ville.

Littéralement au pied de la montagne, son centre-ville est animé et chaleureux. J’ai aimé m’y balader, tout comme m’en éloigner un peu pour découvrir les différents lacs qu’on trouve à proximité : le Green Lake (dont la couleur est incroyable), comme le Lost Lake (où un enfant m’a demandé mon premier autographe, ahaha !)






Dans les hauteurs de Whitsler

Si Whistler est très fréquenté l’hiver pour ces stations de ski, ses remontées mécaniques restent ouvertes l’été. Dès le premier voyage en téléphérique, le Blackcomb Gondala, la vue est belle (je n’ai pas hésité un instant et ai réalisé un dessin au sommet). D’ailleurs, un très bel restaurant vous permet de vous restaurer sur place.

Avec une longueur de 3024 mètres, le Peak to peak Gondola vous fait passer d’une montagne à une autre (secteur Whistler au secteur Blackcomb) et est la remontée mécanique présentant la plus longue portée au monde entre deux pylônes. Une expérience en soit.

De l’autre côté de la montagne, il est possible de partir randonner comme d’emprunter un télésiège (une première pour moi !) pour monter jusqu’au sommet de la montagne. Combattant ma peur du vide, j’opterais sur le télésiège. Et ce ne sera pas mon seul défi anti-vertige de la journée, car là-haut, ce sera un pont suspendu (Cloudraker Skybridge) que je traverserais !  Mais aucun regret ! Le panorama qui m’entourait était superbe.

Ce fut une journée incroyable et je serais restée plus longtemps randonner si la société de télésièges n’avait pas indiqué finir son service plus tôt, à cause de risque d’orage (qu’il n’y aura pas finalement).


Cheakamus Lakes

Moi qui avais peur de croiser des ours pendant mon séjour au Canada, il a fallu que je tombe sur deux d'entre eux (à en juger leurs tailles et leur proximité "géographique", je suppose qu'il s'agissait d'une mère et son petit) sur la même randonnée… et ce seulement à quelques mètres du parking. Heureusement ils sont partis dès qu'ils ont captés ma présence. Mais moi je ne faisais pas la fière sur le moment.

À mon arrivée au lac Cheakamus (objectif de la dite randonnée) ; j'ai sorti mon matériel de randonnée sans réellement baisser ma garde. Combiné au froid du matin, je suis allé à l'essentiel. Pas d'aquarelle pour cette fois-ci. 


Joffre Lakes

 

Sans conteste, les trois lacs de Joffre Lakes ont obtenu une place royale dans le top des meilleures randonnées que j'ai pu réaliser. 

Avec ces 491 m de dénivelé et une distance de 7,4 km (aller-retour), cette randonnée justifie vraiment un réveil aux aurores pour démarrer la randonnée dès 7h, avant que le sentier ne soit bondé de monde. En seulement 5-10 min de marche, le premier lac se révèle et on pourrait être tenté de s’y arrêter, mais je peux vous assurer qu’il serait dommage de ne pas poursuivre son chemin. Le paradis se trouve plus haut !

Si en bas du sentier, le Middle Lake est annoncé à 2h30 de randonnée, je l’attendrais pour ma part en 1h45. Là-haut, la beauté du lieu ne peut que vous submerger. Entre l’eau turquoise, les sapins verts et la majestueuse montagne en arrière-plan, la réputation de Joffre Lakes est loin d’être volé. C’est magnifique !

En rajoutant une demi-heure supplémentaire d’efforts, on atteint un dernier lac, littéralement au pied de la montagne. C’est aussi là que je me suis installée des heures pour profiter du paysage et pour réaliser ce croquis.

Quelle journée merveilleuse !

 

Brandywine Falls

Entre Whistler et Vancouver, il y a différents points de vues à ne pas manquer et qui ne nécessite pas ou peu de marcher. 

Il y a Brandywine Falls, qui sont très facilement et rapidement accessibles. Et en poursuivant de quelques mètres, il est possible d’avoir un point de vue sur le lac Daisy.

Toujours en parlant de jolis points de vue accessibles en bord de route, il ne faut pas manquer le Tantalus Lookout, qui est un petit arrêt à réaliser dans le sens Whistler -> Vancouver (du nord au sud).


Nairn Falls

Au nord de Whistler, il existe une courte randonnée (1h aller-retour) sans réelle difficultés, qui permet d’accéder à d’impressionnantes chutes d’eau. Si vous passez dans le coin et que le temps n’est pas pluvieux, allez jusqu’au point de vue. Vous m’en direz des nouvelles. 


Valley Lumina 

Ce séjour en Colombie-Britannique s'est terminé sur une parenthèse enchantée et féérique dans les bois, au nord de Whistler. Valley Lumina est un parcours nocturne multimédia qui entraîne les spectateurs sur les traces de deux randonneurs disparus à travers une vallée mystérieuse (réalisé par le studio MonumentFactory ; des génies littéralement) !

Activité découverte sur place car encore peu valorisée sur les blogs voyages francophones, j’en suis revenue des étoiles dans les yeux. Je n'ai pas réalisé de croquis (trop difficile dans le noir), ni même pu faire de belles photos, mais il me tient à cœur de vous partager la vidéo du teasing, pour que vous ayez une idée du rendu : Lien du trailer

Je vous recommande très chaleureusement l'expérience.
Alors si vous dormez sur Whistler, réservez-vous une soirée !
C'était ma dernière activité avant de finir ces vacances au Canada et il ne pouvait pas y avoir de plus belle façon de les terminer !


J’espère que cet article vous aura plu et vous aura donné envie de voyager à votre tour !

0 commentaires: